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Album Banga     photo jaquette recto album Banga de Patti Smith

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Les titres

Seneca   Constantine's Dreams   After The Gold Rush


 

SENECA
Sénèque


Oh, chariot d'insecte

Oh, couronne de vent

Deux léopards royaux courent avec lui

Sur une piste dorée de vigne en fuseau.

Oh, le ciel de sang, oh, le ciel de sang

Vigne d'un dieu déchaîné

Oh, graine dorée qui a donné naissance à l'enfant ailé.


Cours, cours, mon petit

Précipite-toi vers la mer

Cours, cours mon petit

Que recherches-tu ?


Le tableau est grand.

Le schéma d'une vie

Ecrit dans le vent.

Le stylo, le couteau


Cours mon petit,

Respire un hymne

Respire mon petit

Un hymne pour lui

Pour lui.


Le maître appelle, appelle,

Le tableau est grand

Le schéma d'une vie

Ecrit dans le vent

Le stylo, le couteau.


Cours, précipite-toi vers la mer

Cours mon petit,

Que recherches-tu ?


Si tu étais ses yeux,

Si tu étais ses rêves,

Le ciel tout entier ne pourrait te contenir

Alors, cours, précipite-toi vers la mer

Cours mon petit

Respire un hymne pour lui,

Pour toi.


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CONSTANTINE'S DREAMS
Les rêves de Constantine


A Arrezo j'ai rêvé

De Saint Francis qui s'agenouillait et priait

Pour les oiseaux, les bêtes et toute entière l'humanité.

A travers la nuit, je me suis sentie tirée par lui

Et je l'ai entendu appeler

Comme un hymne éloigné.


Je me suis retirée du silence de ma chambre

Et j'ai marché sur les vieilles pierres lavées avec l'aube

Et suis entrée dans la basilique qui portait son nom

En voyant son effigie, j'ai incliné la tête

Et mon cœur qui s'emballait, je lui ai donné.

Je me suis agenouillée et j'ai prié

Et le sommeil que je ne pouvais trouver la nuit

Je l'ai trouvé à travers lui.

J'ai vu devant moi le monde de son monde

Les champs étincelants, les oiseaux en abondance.

Toute la nature qu'il évoquait dans ses chants

Lui rendait hommage en chantant.

Toute la beauté qui l'entourait quand il marchait

Sa nature, c'était LA nature

Et je l'entendais – je l'entendais parler

Les oiseaux chantaient doucement,

Et les loups lui léchaient les pieds.


(O Signore, fa' che sia strumento della tua Pace:

Dove c'è odio, lascia che sia Amore.

Dove c'è offesa, Perdono.

Dove c'è dubbio, Fede.

Dove c'è disperazione, Speranza.

Dove c'è oscurità, Luce.

Dove c'è tristezza, Gioia.

Fa' ch'io non cerchi tanto

Di essere consolato, quanto consolare.

Di essere compreso, quanto comprendere.

Di essere amato, quanto amare.)


Mais je n'ai pas pu me donner à lui

J'ai senti un autre appel de la basilique elle-même,

L'appel de l'art – l'appel de l'homme

Et le beauté du matérieau m'a attrirée

Et je me suis réveillée, et j'ai vu, accroché au mur

Le Rêve de Constantine,

L'oeuvre de Piero della Francesca

Qui s'était tenu là où je me tenais,

Et qui, avec son pinceau, peignait La Légende de la Vraie Croix.

Il représentait Constantine allant à la rencontre de son ennemi,

Mais, tandis qu'il traversait la rivière,

Un peur inhabituelle lui noua l'estomac

Ce fut une vision si débordante qu'elle se manifestait en vagues.


Toute la nuit, un rêve s'imposa à lui

Comme une croisade en cours.

Il dormait dans sa tente sur le champ de bataille,

Tandis que ses hommes montaient la garde,

Et un ange le réveilla.

Constantine, dans son rêve, se réveilla,

Et ses hommes virent une lumière passée sur le visage du Roi

Le Roi en pleine agitation

Et l'ange vint lui montrer

Le signe de la vraie croix au paradis

Et, sur elle, était inscrit :

Par ce signe, tu vaincras.

 

 

 

Au loin, les tentes de son armée étaient éclairées par le clair de lune

Mais une autre sorte d'éclat éclairait le visage de Constantine,

Et, dans la lumière matinale,

L'artiste, constatant que son œuvre était accomplie,

Vit qu'elle était réussie.


Par ce signe, tu vaincras.


Il laissa retomber son pinceau et sombra dans le sommeil

Et il rêva de Constantine qui menait au combat, dans sa main gauche,

Une unique croix blanche, immaculée, parfaitement pure.

Piero della Francesca, tandis que son pinceau frappait le mur

ait assailli de torpeur,

Et sombra dans son propre rêve.


Surgi de la géométrie de son cœur qu'il traçait à la carte,

Il vit le Roi se lever, vêtu d'une armure

Campé sur un cheval blanc,

Une croix immaculée dans la main droite.

Il s'avança vers l'ennemi

Et la symétrie, la perfection de ses mathématiques

Firent battre en retraite l'ennemi,

Troublés, brisés, ils prirent la fuite.


Et Piero della Francesca en se réveillant, s'écria :

Tout est art – tout est futur !

Oh, Seigneur, laisse-moi mourir à dos d'aventure,

Avec un pinceau et un œil emplis de lumière !

Mais, tandis qu'il avançait en âge

La lumière fut dépouillée de ses yeux

Et, aveuglé, il s'allongea sur son lit

Un matin d'octobre 1492, et murmura

Oh, Seigneur, laisse-moi mourir à dos d'aventur !

Oh, Seigneur, laisse-moi mourir à dos d'aventure !


Et, dans un monde lointain – un monde éloigné,

Sur trois grands navires

L'aventure, comme une réponse à l'immersion dans le Nouveau Monde.

Et aussi loin que son regard pouvait porter,

Plus aveugle désormais,

Toute la nature était intacte, belle – belle

De telle sorte que cela provoqua l'élévation du cœur de Saint Francis

Vers le royaume de l'amour universel.


Colomb posa le pied sur le Nouveau Monde

Et fut le témoin d'une beauté intacte,

De toutes les merveilles offertes par Dieu,

Comme le Paradis-même, comme si le Paradis lui avait ouvert son cœur

Et ouvert sa robe.

Et elle lui a donné tout son fruit

Et Colomb, repu,

Sombra dans un sommeil bien à lui.

Le monde entier dans son somme

Toute la beauté, toute la beauté entremêlée de futur

Le vingt-et-unième siècle

Qui avance comme l'ange

Qui avance comme l'ange

Qui s'était présenté

Face à Constantine

Constantine dans son rêve,

Oh, c'est ta croix à porter !

Oh Seigneur oh Seigneur laisse-moi livrer

A l'humanité l'aventure sanctifiée

Dans le futur !

Oh, l'art ! S'écriait le peintre

Oh, l'art, oh, l'art ! S'écriait l'ange

L'art, le grand cadeau matériel de l'homme

L'art, qui a renié

Les humbles supplications de Saint Francis.

Oh, toi, l'Artiste

Tout devra tomber en poussière.

Oh, toi le navigateur

La terrible fin de l'homme

C'est ton cadeau à l'humanité

C'est la croix que tu dois porter.

Et Colomb a vu toute la nature en flammes,

La nuit apocalyptique

Et le rêve du Roi troublé

Dissous dans la lumière.


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AFTER THE GOLD RUSH
Après la ruée vers l'or


J'ai rêvé que je voyais des cavaliers

En armure qui s'avançaient

Et qui parlaient d'une certaine reine.

Des paysans chantaient et des percussionistes tapaient

Et le archer coupait l'arbre en deux.

Une fanfare jouait au soleil

Qui flottait dans la brise.


Regardez Mère Nature qui rayonnait

Dans les années soixante-dix,

Regardez Mère Nature qui rayonnait

Dans les années soixante-dix.


J'étais couchée dans un sous-sol ravagé par le feu,

Avec la pleine lune dans les yeux.

J'attendais la relève

Quand le soleil troua le ciel.

J'entendais un groupe jouer dans ma tête

Et je me suis sentie grandir.

Je repensais à ce qu'avait dit un ami,

J'espérais que ce soit un mensonge.

Je repensais à ce qu'avait dit un ami,

J'espérais que ce soit un mensonge.


J'ai rêvé que je voyais des vaisseaux d'argent voler

Dans la brume jaune du soleil,

Des enfants criaient

Et les couleurs tournoyaient

Autour des Elus.


Dans un mauvais rêve, dans un mauvais rêve,

La charge avait commencé.

Ils survolaient la graine d'argent de Mère Nature

Et se dirigeaint vers une nouvelle terre de soleil.

Ils survolaient Mère Nature

 

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