Nous étions partis voir le monde.
Sur cette terre,
Nous avons installé des fonts baptismaux
Et un nombre infini de gens fut baptisé.
Ils nous appelaient « Carabi »
Cela signifie « Hommes de Grande Sagesse ».
Où allez-vous ?
Et allez vous quelque part ?
Où allez-vous ?
Envoyez-moi une lettre, si un jour vous partez.
Ah, le salut des âmes !
Mais sages, nous ne l'étions pas
Car ce peuple n'avait ni Roi ni Dieu
Ne s'inclinait devant personne
Et vivait sa propre liberté.
Où allez-vous ?
Et allez vous quelque part ?
En cercles,
En cercles, n'importe où.
J'ai vu de nouvelles choses,
Des changements de fortune incessants.
Et à présent je vous écris
Des mots qui n'ont jamais été écrits,
Des mots du Nouveau Monde.
Formant des cercles,
Balayant mon regard,
Couchés sur un bâteau
Et scrutant les cieux de l'occident
Tracer des cercles indolents dans le ciel.
Eh !
Reveillez-vous !
Reveillez-vous !
Où allez-vous ?
Et allez vous quelque part ?
Où allez-vous ?
Envoyez-moi une lettre, si un jour vous partez.
C'est un tel enchantement
De les regarder danser
Sacrifice ou idylle,
Libérés de toutes les choses que nous possédons,
Bien compris, Votre Excellence ?
Et je crois qu'il est temps de partir
Mais je dois t'envoyer encore quelques lignes
Du Nouveau Monde.
Formant des cercles,
Balayant mon regard,
Couchés sur un bâteau
Et scrutant les cieux de l'occident
Tracer des cercles indolents dans le ciel.
Tracer des cercles indolents dans le ciel.
Tracer des cercles indolents.
Et le ciel s'ouvrit
Nous avons enlevé notre armure
Et avons dansé
Nus, pendant
Leur baptême sous la pluie
Du Nouveau Monde.
Oh, montagne de nos yeux, que vois-tu ?
La fille au dé divinatoire qui s'incline devant toi
De mortels soldats ouvrent la voie, secouent l'arbre divinatoire
Oh, montagne de nos yeux, oh, plainte !
Oh, entends nos plaintes !
Je vois les cinq doigts à plat, comme une main dans le ciel,
Dans les à-côté de la pureté
Qui forment un aperçu de ton être, qui forment un aperçu de ton être.
Le grand lac, un jet tout blanc,
Ton âme blanche, ton âme !
Whoa, ma montagne à moi !
Whoa, Fuji-san, propice à un voyage
Dans le ciel, dans le grand brouillard,
Dans la clarté, dans ta lumière !
Oh, montagne de nos yeux, nous t'appelons
Entendras-tu nos cris, que fera le pauvre garçon ?
Que fera la pauvre fille ?
Nous venons vers toi,
Whoa, Fuji-san
Whoa, montagne de nos yeux, que vois-tu ?
La fille au dé divinatoire, qui secoue l'arbre
Qui secoue l'arbre divinatoire.
Viens, sois mon fou d'avril
Viens, pour moi tu es l'unique.
Viens avec ton vélo rouillé
Viens, toutes les règles nous allons les transgresser.
Tels des écrivains, nous partirons,
Ni fortunés ni cassés
Nous ferons la course dans les ruelles,
Dans nos capes en haillons.
Alors viens, sois mon fou d'avril
Viens, nous allons transgresser toutes les règles.
Nous brûlerons tous nos poèmes
Les ajouterons aux déchets de Dieu
Nous prierons tous nos saints,
Icônes de mystère.
Nous traînerons dans la boue,
Là où nos âmes se sentent mortes.
Avec le rire, nous inspirerons,
Et reviendrons à la vie.
Viens, pour moi tu es l'unique
Viens, sois mon fou d'avril
Viens, viens,
Sois mon fou d'avril
Nous transgresserons toutes les règles.
THIS IS THE GIRL
C'est cette fille
C'est cette fille dont toutes les larmes coulent.
C'est cette fille qui s'amusait comme une folle,
Avec juste une tache sombre qui masque les yeux
Fuyants, pressants.
C'est cette fille qui a franchi la ligne.
C'est la chanson de la vigne étouffante
Torsadée tel le laurier qui couronne sa tête,
Tendue comme une guirlande au-dessus de son lit.
C'est cette fille.
Voici le sang qui s'est transformé en vin
C'est le vin de la maison il paraît.
C'est cette fille qui hurlait pour être entendue
Tant pis, l'oiseau encore tout chaud à bercer.
C'est cette fille.
C'est cette fille.
C'est cette fille dont toutes les larmes coulent
C'est cette fille qui s'amusait comme une folle
Voici le laurier pour couronner sa tête,
C'est le vin de la maison il paraît.
Voici le sang qui s'est transformé en vin
C'est le vin de la maison il paraît.
C'est cette fille qui hurlait pour être entendue
Tant pis, l'oiseau encore tout chaud à bercer.
C'est cette fille.
C'est cette fille.
C'est cette fille.
La loyauté repose dans le cœur d'un chien
Ne mets pas tous tes œufs sur le dos d'un crapaud
Tu peux le lécher deux fois mais lui ne te lèchera pas
Et le salut qui salive est parti depuis si longtemps.
La loyauté s'élève et on ne sait pas pourquoi
Et la patte est plaquée contre les nerfs du ciel
Tu peux l'abandonner mais lui ne t'abandonnera pas
Et le chemin vers le Paradis est vraiment, vraiment bleu.
Banga
Banga
La loyauté vit et on ne sait pas pourquoi
Et ses pattes sont plaquées contre l'échine du ciel
Tu peux le quitter deux fois, mais lui ne te quittera pas
Et le chemin vers le Paradis est vraiment, vraiment bleu.
Banga
Banga
Banga
Banga
La solitude s'élève quand tu ouvres la nuit
Pilate attend, comme Jésus Christ
Oublie-le à présent – lui ne t'oubliera pas
Le chemin vers le Paradis est bleu
Banga
Banga
La loyauté change si tu portes ton fardeau
Ah, ne chie pas sur une commode en or
Tu peux taper dessus deux fois – elle s'érodera
La nuit est une bâtarde – tu dois croire ou exploser.
Dans la nuit solitaire
Sur une route pavée d'or
La nuit est une bâtarde
Tu dois croire ou exploser.