A Pocketful Of Stones Where We Start
A POCKETFUL OF STONES
Un tas de cailloux
Il fait des ricochets en jettant des cailloux
Les cercles font perdurer son temps.
Alors que la terre s'assèche, il a la tête dans les étoiles
Cet éclat pourrait durer une éternité.
Insaisissable, il vit dans un monde merveilleux,
Il n'est jamais inquiet, c'est ce qu'il prétend.
Dans son monde, il ne déprime pas
Il tourne sans lui, inexorablement.
Les rivières s'assèchent, mais ses sourcils ne froncent pas
Il se moque du salut des autres,
Pour lui, tout dépend du destin, de l'instant présent
Et il n'est ni coupable, ni inquiet.
Un jour, il filera,
L'eau froide se répandra,
Dans la rivière et sur la terre
Il laissera un tas de cailloux sans croire à d'autres vies.
Mais jusque-là, il vivra dans son monde merveilleux
Il ne se bat ni ne cherche à comprendre
Dans son monde, il ne déprime pas
Il tourne sans lui, inexorablement.
Le début de notre histoire
Le début de notre histoire, c'est aussi sa fin.
Nous marchons lentement, sans but précis,
Le long de la rivière, on nourrit les cygnes,
Puis après la passerelle, on se dirige vers les bois.
Las de marcher, toi et moi,
Seul compte cet instant.
J'allume un feu loin du sentier,
On s'allonge dans les jacinthes, un pic-vert rigole.
Le temps s'écoule lentement, nos coeurs entrelacés,
Et toutes les heures sombres laissées de côté.
Le jour s'achève,
Le soleil décline,
On plit la couverture, il est temps de s'en aller.
Las de marcher, bras dessus-dessous,
Au firmament, sur le chemin du retour.
Nous valsons au clair de lune et les braises scintillent,
Tant de choses derrière nous,
Le chemin est encore long à parcourir.
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