Gandhi
J'ai fait un rêve, monsieur le Roi, si vous me le permettez,
J'entrais par infraction dans un jardin secret
Et les fleurs se mettaient à tomber comme des bonbons
Et la nature s'écriait : « "Gandhi, Gandhi"
Et la nature s'écriait : « "Gandhi, Gandhi"
Quand il était, quand il était gamin, il avait peur du noir
Et sa mère se précipitait à ses pieds pour prier
La lampe brûlait pendant qu'il dormait, il dormait en rêvant
Il rêvait de ses sœurs, vêtues de mousseline blancheVêtues de mousseline blanche, et dansant en cercle.
Il avait peur du noir et la lampe brûlait
Et sa mère se précipitait à ses pieds et priait pendant qu'il dormait
Il rêvait de fleurs, elles lui brûlaient la gorge
Il avait mangé des fleurs, il sentait les fleurs brûlantes
Tombées des cheveux des jeunes filles.
Il murmurait à l'oreille de son Dieu
Et laissait les enfants faire ce qu'ils voulaient,
Laissait les enfants faire ce qu'ils voulaient
Et la lampe clignotait, clignotait
Et sa mère dépérissait comme Job.
Et il était couché là, en rêvant, et les fleurs tombaient
Et la trompette de Tilak s'avançait pour appeler
Et les fleurs tombaient, comme des bonbons
Et le peuple s'écriait "Gandhi, Gandhi"
Gandhi, Gandhi, Gandhi, Gandhi
J'ai fait un rêve, monsieur le Roi, enfin …. si vous le permettez
J'entrais par infraction dans un jardin secret
Et les fleurs se mettaient à tomber comme des bonbons
Et la nature s'écriait : « "Gandhi, Gandhi"
Eh, petit homme, sors de ta léthargie
Rassemble-les en nombre
Rassemble-les en nombre.
Il est frêle, timide et son état d'esprit
Etait changeant, était changeant
Tandis que les verbes sacrés gribouillaient dans la poussière
Gribouillaient dans la poussière par terre, par terre.
Vive la révolution et le rouet
Et une poignée de sel, une poignée de sel
Et les intouchables se sentaient tels des douceurs
Ils l'appelaient : « Gandhi, Gandhi ».
Les enfants de Dieu, des bonbons plein les mains
S'écriaient : « Gandhi, Gandhi »
Comprend nos malheurs, toi, celui qui donne,
Rejoins les vivants, rejoins les vivants.
Lève-toi du nid dans lequel tu dors
Et ils grimpent, ils grimpent, les cheveux qui brûlent
Et les fleurs des jeunes filles qui se consument
Se sont éparpillées, elles sont tombées comme des bonbons
Le peuple s'écriait : "Gandhi, Gandhi"
Réveille-toi petit homme, sors de ta léthargie
Et rassemble-les en nombre
Rassemble-les en nombre
Un, deux, trois, quatre cent milliards
De personnes, de personnes, de personnes, de personnes.
Sors de ta léthargie, sors de ta léthargie
Sors de ta léthargie
Et rassemble-les en nombre
Rassemble-les en nombre.
Vive la révolution et le rouet
Le réveil, le réveil est l'appel le plus puissant
Oh, vous tous, sortez, sortez de votre léthargie
Et rassemblez-les en nombre
Rassemblez-les en nombre.
J'ai fait un rêve, monsieur le Roi, si vous me le permettez,
J'entrais par infraction dans un jardin secret
Et les fleurs se mettaient à tomber comme des bonbons
Et la nature s'écriait "Gandhi, Gandhi"
Gandhi, Gandhi
Sors de ta léthargie,
Sors de ta léthargie,
Et rassemble-les en nombre,
Rassemble-les en nombre.
Intrusions
La vie se dessine avec des lignes indéfinies
Qu'un(e) autre chante.
Chaque histoire se déplie comme de l'or
Sur une aile mal taillée.
L'audacieux et le juste partagent leur souffrance
Qu'ils murmuraient à sa famille
Toutes mes dettes laissées avec regrets
Pour tout, je suis désolée.
Les intrusions s'étendent comme des clôtures endommagées
Qui soufflent comme elles peuvent
Les intrusions s'étendent comme des clôtures endommagées
J'espère pouvoir les réparer un jour.
Puis elle a rattaché ses cheveux
A porté sur ses épaules la charge qui était la sienne
En rapiéçant le manteau qui pendait à la boîte aux lettres
En souvenir de cœur.
Les intrusions s'étendent telles des clôtures endommagées
Qui soufflent comme elles peuvent
Les intrusions s'étendent telles des clôtures endommagées
J'espère pouvoir les réparer un jour.
Et son heure allait arriver, elle a appelé son fils
C'est la chanson que tu dois chanter
Toutes nos dettes se sont envolées à regret
Par-delà une chaîne dorée.
Et il a trouvé le vieux manteau suspendu à la boîte aux lettres
Tel une aile mal taillée
Et s'est approprié le pardessus rapiécé, les terres non fertilisées
En sifflant joyeusement.
Mon année Blake
Dans mon année Blake, j'étais tellement tournée
Vers une mission encore peu claire, avançant étape par étape !
La fortune, en chuchotant dans mon oreille, me susurait une simple ode
Une route est pavée d'or, une route reste une route.
Dans mon année Blake, c'était un schisme si triste
Que la douleur de notre existence ne fut pas telle que je l'envisageais !
Les sandales qui crapahutaient de route en route étaient usées jusqu'à la semelle
Une route est pavée d'or, une route reste une route.
Dans mon année Blake, la tentation n'était encore qu'un souffle,
Une lance creuse, volée par lâcheté.
Prépare-toi à être le porte-parole amer d'une vie sublime
Un labyrinthe de riches ne devrait jamais s'étaler
Les fringues des pélerins noués en baluchons
Sont cousus dans le dos des lecteurs de Blake.
Alors laisse tomber ton manteau ridicule, et affronte toutes tes peurs
Car, dans mon année Blake, la joie vaincra mon désespoir
Alors laisse tomber ton manteau ridicule, et affronte toutes tes peurs
Car, dans mon année Blake, la joie vaincra mon désespoir.
La miséricorde a un cœur d'homme
La pitié, un visage humain
L'amour, une forme humaine de défiance
La paix, un vêtement humain.
Pour la miséricorde, la pitié, la paix et l'amour
Pour prier à leur détresse.
Mais la miséricorde doit étreindre
La miséricorde doit étreindre
La miséricorde, c'est la miséricorde
C'est la miséricorde.
La miséricorde doit étreindre
La miséricorde doit étreindre
La miséricorde doit étreindre
C'est la miséricorde, la miséricorde.