Billy : Bonsoir, Jim.
Jim : Bonsoir, Billy.
Le danois d'Oncle David : Wouaf ! Wouaf ! Wouaf !
Le canyon – de jour. Billy joue avec le Danois du grand oncle David.
Paraquat Kelly : Des chabots, trois perches rouges, une perche rose et votre poisson-tuyau des tranchées de la côte Pacifique.
Cynthia Fox : Ohhh ! D'après les infos du joyeux club clandestin de Sky David, (...)(1) , vingt-trois perches mauves quatre requins-marteau, et, surprise ! Quatre-vingt-huit crabes, et aucune perche rouge.
Paraquat Kelly : Eh ! Et nous le ferons en musique pour le retour triomphant du rapport de pêche.
Jim : Pour nous, il s'agit d'une rue principale, mais pour le reste du pays c'est Sunset Strip. Vous écoutez KAOS à Los Angeles.
(1) Passage incompréhensible, qui parle de console, de la lotte (poisson), et de "giggle stick" qui signifie en argot "pétard".....
Sunset trip
J'aime bien passer du temps avec mon oncle Dave
Et j'aime bien jouer avec son danois
Mais cela ne me convient pas
Je me sens comme un extraterrestre et un étranger
Comme si j'étais hors des clous
J'aime bien me promener dans la voiture de mon oncle
Descendre vers la plage où paradent toutes les jolies filles
Et où s'amusent les stars de cinéma et où les paparazzi jouent
Au jeu du sable qui cingle le visage, à la Charles Atlas
Et je suis assis dans le canyon dos à la mer
Il y a un dragon rouge sang dans un pré
Qui me rappelle
Qui me rappelle vers les Collines Noires
Ooh, ooh, Billy, rentre chez toi
Billy recherche sa terre natale
En tournant dans sa tête le bouton des stations
En décrochant le combiné ….............. et
Une voix de chœur masculine sur les ondes courtes
Billy tape le numéro de Jim sur le téléphone
Assis, tout tremblant, en attendant que Jim réponde
Allez, mon ami, parle-moi, je t'en prie
La terre de mes pères m'appelle
Et je suis assis dans le canyon dos à la mer
Il y a un dragon rouge sang dans un pré
Qui me rappelle, me rappelle vers les Collines Vertes
Ooh, ooh, Billy rentre chez toi
Rentre chez toi
Il est assis dans le canyon dos à la mer
Il voit un dragon rouge sang dans un pré
Il entend une voix de chœur masculine qui chante Billy rentre chez toi
Billy, Billy, rentre chez toi
Rentre chez toi
L'affreux jojo californien : je n'aime pas le poisson.
Jim : Vous écoutez KAOS, à Los Angeles.
L'affreux jojo californien : je n'aime pas le poisson.
Jim, : Oui, on a bien compris. Ah ! Avez-vous une demande particulière ?
L'affreux jojo californien : le coquillage, le guppy, le saumon, la crevette et le crabe et le homard, le flet.
Je déteste le poisson, mais je pense que je déteste plus que tout le poisson frais, comme la truite.
Je déteste la truite fraiche. Celui que je déteste le moins, mon préféré, serait peut-être la sole.
Car on ne voit pas ses yeux. La sole n'a pas d'yeux.
Jim : Oh, non !
Je serais mieux chez moi avec mon singe et mon chien.
Jim : Merci.
Je serais mieux chez moi avec mon singe et mon chien.
Je serais mieux chez moi avec mon singe et mon chien.
Je serais mieux chez moi avec mon singe...
Jim : ils s'en foutent. Ferme-la. Passons un disque.
Sa maison
Jim : Oh, mon Dieu !
L'affreux jojo californien : la sole n'a pas d'yeux.
Que ce soit à Jérusalem, ou que ce soit au Caire
Que ce soit à Berlin, ou que ce soit à Prague
Que ce soit à Moscou, que ce soit à New-York
Que ce soit à Llanelli, ou que ce soit à Warrington
Que ce soit à Moscou, et que ce soit à Moose Jaw
Que ce soit à Rome
Tout le monde a quelque part un endroit qu'il appelle sa maison
Lorsqu'ils font main basse sur les défenses
Une invasion mineure génère toujours des dépenses
Te rendras-tu en salle d'attente de l'aéroport ?
Accepteras-tu ton statut de seconde classe
Une nation de serveuses et de serveurs ?
Mélangeras-tu leurs martinis ?
Resteras-tu impassible ?
Ou grimperas-tu les sommets ?
Qu'il soit fait d'argile ou de sable
Que ce soit le désert
Que ce soit un lopin de terre arable
Que ce soit une maison, que ce soit le magasin du coin
Que ce soit une cabane près du coude d'une rivière
Que ce soit un objet que ton vieil homme t'a léguée
Que ce soit quelque chose contruit de tes mains
Tout le monde a un endroit qu'il appelle sa maison
Quand les cowboys et les arabes se disputeront
à midi
Dans la fraicheur poussièreuse de la salle de réunion
Resteras-tu le spectateur passif
Des dictateurs du marché ?
Te retireras-tu discrètement,
L'oreille collée à la porte de la salle de réunion ?
Entendras-tu le lion rugir en toi ?
Grimperas-tu les sommets ?
Accepteras-tu, accepteras-tu tout ceci ?
Entendras-tu, ohhhhhh ! entendras-tu le lion rugir en toi ?
Ce peut être ton père, et ce peut être ta mère
Ce peut être ta soeur, ce peut être ton frère
Ce peut être un étranger, peut être un turc
Ce peut être un cycliste, sorti chercher du travail, Norman
Ce peut être le roi, peut être l'Aga Khan
Ce peut être un vétéran du Vietnam, sans bras, ni jambes
Ce peut être un saint, peut être un pécheur
Ce peut être un perdant ou ce peut être un gagnant
Ce peut être un banquier, peut être un boulanger
Ce peut être un Laker, peut être Kareem Abdul Jabar
Ce peut être un choriste masculin
Ce peut être un amant, peut être un combattant
Ce peut être un super poids-lourd, ou ce peut être
quelque chose de plus léger
Ce peut être un infirme, peut être un monstre
Ce peut être un rital, un chinetoque, un taré
Ce peut être un flic, peut être un voleur
Ce peut être une famille de dix personnes vivant dans une seule pièce grâce aux aides sociales
Ce peut être nos dirigeants dans leur tombes de ciment
Munis de leur nourriture apertisée et leurs cuillères d'argent
Ce peut être le pilote avec Dieu à ses côtés
Ce peut être le gamin au milieu d'un paysage de bombes
Ce peut être un fanatique, peut être un terroriste
Ce peut être un dentiste, peut être un psychiatre
Ce peut être un humble, peut être un fier
Ce peut être un visage dans la foule
Ce peut être le soldat en cravate blanche
Qui tourne la clé en dépit du fait
Que c'est la fin du chat et de la souris
Qui habitaient dans la maison
Où le plaisantin a sonné et où les larmes se déversaient
La maison que Jack a bâtie
Pan, pan, feu, feu !
Le pouce ganté de blanc, Seigneur, que votre volonté
soit faite
Sa mère disait qu'il a toujours été un bon garçon
Quand il sera grand, il fera son devoir, ouais
Tout le monde a un endroit qu'il appelle sa maison.
FOUR MINUTES
Quatre minutes
Billy : Quatre minutes et c'est le compte à rebours.
Jim : OK.
Billy : Ils ont appuyé sur le bouton, Jim.
Jim : Ils ont appuyé sur le bouton Billy, quel bouton ?
Billy : Le gros bouton rouge.
Jim : Tu veux dire LE bouton ?
Billy : Au revoir, Jim.
Jim : Au revoir ! Oh, oui ! Ce n'est pas au revoir(1), c'est bye, bye ! Ha ! Ha !
Jim : Ici Radio KAOS. C'est une douce et belle journée d'été du sud de la Californie. Il fait 26 degrés .. J'ai dit douce, j'aurais pu dire bombée (2)... Ha ! Ha !! OK.
C'est Jim sur radio KAOS et il ne nous reste plus que quatre minutes, rentabilisons-les du mieux possible.
Molly : Tout le monde a un endroit qu'il appelle sa maison.
Jim : Allons du côté du Dodger Stadium.
C'est le début de la septième période, les Dodgers mènent par trois à zéro contre les Giants,
et pour ceux qui comptaient aller surfer demain, dommage.
Jiim : Je suis un peu perdu, pour tout vous avouer...
OK. Bon. Mesdames et Messieurs, si les infos que j'ai sont correctes, ce devrait être ça.
Billy, si tu m'écoutes, s'il te plaît, appelle-moi maintenant.
Après avoir failli s'être crashé
Tu jures de ne plus jamais prendre l'avion
Après le premier baiser qui suit une dispute
Tu jures de ne plus jamais rompre
Et quand tu viens juste de griller un feu rouge
Assis, tout tremblant, sous les réverbères
Tu te promets de ne plus jamais boire et conduire.
(Parfois j'ai l'impression de rentrer chez moi)
Tu te promets de ne plus jamais laisser passer les choses
(Parfois je regrette la pluie et la neige)
Et tu ne bafoueras plus jamais la ligne du parti
(Et quand souffle le vent d'est
Parfois j'ai l'impression de rentrer chez moi).
Jim : Billy, si tu écoutes, appelle, s'il te plaît.
L'affreux jojo californien : La sole n'a pas d'yeux.
Molly : Au revoir, petit espion du ciel.
On dit que les caméras ne mentent pas.
Suis-je heureuse, suis-je triste, suis-je quelqu'un de bien, suis-je méchante ?
Jim : Billy, si tu écoutes, appelle, s'il te plaît.
L'affreux jojo californien : La sole n'a pas d'yeux. La sole n'a pas d'yeux.
Billy : Dix, neuf, huit, sept,
Margaret Thatcher : Notre propre force nucléaire de dissuasion indépendante a servi à maintenir la paix...
Billy : Six, cinq, quatre, trois,
Une personne lambda : ... tu as un travail...
Billy : Deux, un,
Margaret Thatcher : Pendant presque quarante ans.
Jim : Au revoir Billy.
Avant, je pensais que le monde était plat
J'ai rarement jeté mon chapeau dans la foule
J'avais l'impression d'avoir épuisé mon quota d'envies
Avant, je veillai sur les enfants le soir
Dans la lueur de leur lampe Donald Duck
Et je me faisais peur à la pensée de voir mes petits brûler
Mais, oh, oh, oh, le courant s'inverse
Le courant s'inverse.
Un satellite bourdonne dans la nuit sans fin
Il sert uniquement à photographier la lune et à se disputer des titres mondiaux
Jésus Christ ! Imagine ce qu'il doit y avoir à gagner !
Qui est le plus fort, qui est le meilleur
Qui détient les dés, l'Est ou l'Ouest
Voici les conneries que nos enfants apprennent.
Mais, oh, oh, le courant s'inverse.
A présent le satellite est brouillé
Car, samedi soir,
Les ondes étaient pleines de compassion et de lumière
Et son cœur de silicone s'est réchauffé
A la vue de milliards de bougies allumées.
Oh, oh, oh, le courant s'inverse
Oh, oh, oh, le courant s'inverse
Le courant s'inverse Billy.
Je ne dis pas que la bataille est gagnée
Mais, samedi soir, tous ces gamins, au soleil
Ont arraché l'épée de la technologie des mains des Seigneurs de la Guerre
Oh, oh, oh, le courant s'inverse
Le courant s'inverse, Sylvestre.
Le courant s'inverse.
Les titres
Radio waves Who Needs Information Me or Him The powers that Be Sunset Trip Home Four Minutes The Tide Is Turning (after Live Aid)