Procession/de père à fils
Un mot à ton oreille, de père à fils
Écoute ce que je dis
J'ai lutté avec toi, combattu à tes côtés
Bien avant ta naissance
Le son plein de joie, le mot se propage
De père à fils, à fils
Et la voix est si claire, d'heure en heure
elle se fatigue
A t'appeler, à t'interpeller
Ne détruis pas ce que tu vois, ce qui est ton pays
Contente-toi de bâtir encore ce qui a été gagné
Les rois seront couronnés, le mot se propage
De père à fils, à fils
Prend cette lettre que je te donne,
Prend-la fiston, brandit-la bien haut
Tu ne comprendras pas un mot de ce qui y est écrit
Mais tu la réécriras entièrement avant de mourir
Un mot à ton oreille, de père à fils
C'est drôle, tu ne comprends pas un seul mot de ce que je dis
Mais ma lettre, tu la conserveras
A travers les années jusqu'à ce que tu ne sois plus seul
Chante si tu le souhaites -
Mais l'air que tu respires, je vis pour te le donner
De père à fils
De père à, père à, de père à fils
Le son plein de joie, le mot se propage
De père à fils, à fils …
Les rois seront couronnés, le mot se propage
De père à fils, à fils …
La reine blanche
Ses yeux étaient si tristes
Ses yeux sombres et souriants
Ses yeux étaient si tristes
Au début
Par une telle nuit, à couper le souffle
Au-dessus mon sourcil, le plus léger baiser
Je marchais seul
Et, alentours, l'air ambiant disait
Que bientôt ma fiancée pareillement bougerait
Dans un chagrin notoire
La reine blanche marche et
La nuit pâlit
Un firmament d'amour dans ses cheveux
Dans le besoin – pas entendue
Implorant – un seul mot
Mes yeux sont si tristes
Elle ne peut pas voir
Comment t'en es-tu sortie, qu'as-tu vu
La mère du vert saule-pleureur
Je l'appelle
Et sous sa fenêtre je suis resté
J'adorais les traces qu'elle laissait
Et quand elle arrivait
La reine blanche, j'avais si mal au cœur
Et, les lèvres sèches, plus aucun mot ne sortait
Alors je reste là, tranquille
Ma déesse, écoute ma plus sombre terreur
Je parle trop tard
C'est à tout jamais que j'attends
Chère amie au revoir
Pas de larmes dans mes yeux
La fin est si triste
Depuis le début
Un jour ou l'autre ...
Tu n'as jamais entendu ma chanson avant que la musique
ne soit trop forte
Mais à présent je pense que tu m'entends bien
puisque à présent nous savons
Qu'aucune étoile ne peut nous éclairer dans ce nuage
d'obscurité et de peur
Mais un jour ou l'autre …
C'est marrant comme les pages se tournent et nous maintiennent
Un château précaire t'attend et tu vas être une reine
Aujourd’hui le nuage plane au-dessus de nos têtes
Et tout est gris
Mais un jour ou l'autre ….
Quand toi et moi ne faisions qu'un
Et que nous étions très jeunes
C'est ensemble que nous en sommes presque arrivés là
Le reste ne sera pas chanté
Le nuage stagne au-dessus de nos têtes
et nous sommes seuls
Mais un jour ou l'autre …
Nous rentrerons chez nous.
Finalement, c'est la perdante
Maman a un souci
Elle ne sait pas quoi dire
Son petit garçon chéri a quitté la maison aujourd’hui
Finalement, c'est elle qui doit perdre
Finalement, c'est elle qui doit perdre
Abuse d'elle, et tu perdras son amitié
Elle est la maman sur laquelle on peut toujours compter
Elle a nourri et blanchi, et habillé et soigné
Pendant presque vingt ans
Et, en retour, tout ce qu'elle a, c'est « au revoir maman »
Et des nuits de larmes
Finalement, c'est elle qui doit perdre
Finalement, c'est elle qui doit perdre
Abuse d'elle, et tu la perdras son amitié
Elle est la maman sur laquelle tu peux toujours compter
Alors, toutes les mères, écoutez
Ne serait-ce qu'un seul fils
Ils vous oublieront chemin faisant
Si vous ne les laissez pas s'amuser
Oubliez les regrets, et rappelez-vous
Que vous avez été jeune il y a longtemps
Vous êtes vouées à perdre finalement
Vous êtes vouées à perdre finalement
Ils choisiront leurs nouvelles chaussures à lacets
Tu es la maman sur laquelle on peut toujours compter
La bataille de l'ogre
Il était une fois – un vieil homme
m'a raconté une fable
Quand part le joueur de flûte
Et que la soupe sur la table est froide
Et quand le corbeau noir s'envole
Vers une nouvelle destination
C'est le moment
Viens ce soir
Apparaît l'ogre
Apparaît l'ogre combattant
D'un énorme cri, il peut
Avaler l'océan
De sa puissante langue il attrape les mouches
La paume de ses mains est incroyable
Un seul de ses gros yeux – il vise en ta direction
A présent la bataille est engagée
Oui oui oui
Viens ce soir
Apparaît l'ogre
Apparaît l'ogre combattant
Les ogres se trouvent toujours dans
La montagne au miroir sans tain
Ils doivent rester hors de vue
On ne peut pas les voir mais eux si
« Soyez vigilants »
Les ogres sortent
De la montagne au miroir sans tain
Ils surgissent derrière toi et envahissent tout
Tu ne peux aller vers l'est car tu dois aller vers le sud
Les ogres sont rentrés chez eux
Et le grand combat est fini
Le souffle du clairon, le cri de la trompette
La bataille de l'ogre vit pour toujours
Tu peux avancer
Tu peux avancer
Voici la bataille de l'ogre
THE FAIRY FELLERS MASTERTROKE (1)
C'est un type féérique
Ah ah le type féérique s'est approché
Du nouveau clair de lune
Pour regarder le type écraser une noisette
A minuit
Pour faire vaciller sa hache il prête serment
Tout en grimpant il ose
Porter le coup de maître
Le charretier, le laboureur, et autres individus de ce genre
Le politicien à la pipe d'un sénateur
Il lambine
Le pédagogue strabique fronce un sourcil
Et un satyre reluque sous les jupes d'une fille
C'est un sale type
Quel sale gamin – oh
Tatterdemalion et le pique-assiette
Il y a un voleur et un trompettiste libellule
C'est mon héro ah
Un dandy féérique qui chatouille la fantaisie
De son amie
La nymphe en jaune (pouvons-nous voir le coup de maître)
Quel type ! (2)
Ah ah ah ah ah ah
Ah ah ah ah ah ah
Soldat, marin, romanichel, tailleur, charretier
Qui attendent le bruit le son
Et le magicien de l'arche qui préside
C'est le meneur
Oberon et Tatiana matés par une vieille harpie
Maboule est la reine et il y a un bon apothicaire
Viens dire bonjour
Un dandy féérique qui chatouille la fantaisie
De son amie
La nymphe en jaune
Quel type !
Le palefrenier regarde, les mains sur les genoux
Venez monsieur Feller
Crève-le (la), si vous le voulez bien
(1) Titre d'un tableau de Richard Dadd, qui pourrait être traduit par : le coup de maître des types de la féérie
(2) Dans le texte original : « what a quaere fellow ». What a signifie quel ! … et quaere semble être un mot latin voulant dire la même chose
Jamais plus
Il n'y a plus de vie dans ma vie
Les flots se sont asséchés
Et la pluie a cessé de tomber
Je t'en prie, ne pleure plus
Ne vois-tu rien
Écoute la brise, chuchote moi quelque chose, je t'en prie
Ne m'envoie pas sur le chemin du « jamais plus »
Même sur les vallées, en bas
Où les rayons du soleil étaient si tendres et chauds
Plus rien ne pousse
Ne vois-tu rien
Pourquoi a-t-il fallu que tu me laisses
Pourquoi m'as-tu trompé
Tu m'envoies sur le chemin des « jamais plus »
Quand tu me dis que tu ne m'aimais plus
Jamais plus
Jamais plus
THE MARCH OF THE BLACK QUEEN
La marche de la reine noire
Que veux-tu dire
Que veux-tu dire
Que veux-tu dire
Pourquoi tu ne le dis pas
Pourquoi je te suis et où tu vas
Tu n'as jamais rien vu de tel, non, jamais, de ta vie
Comme monter au paradis et puis revenir sur terre
Laisse-moi te raconter tout ça -
Et ainsi le monde le permettra
Ooh, donne-moi un peu de temps pour choisir
Les têtards chantant dans l'enchantement d'une mare à nénuphars
Les artificiers priant au cœur de la nuit
Voici la reine noire, qui rentre dans le tas
Battez-vous (1) pour la reine noire, en marchant d'un seul rang
Prenez ceci, prenez cela, rendez-leur leur taille
Le sucre d'un petit noir puis le frottement d'une huile pour bébé
Du noir, du noir sur l'ongle de la main et du pied
Nous commençons juste – juste
Faites ceci, faites cela, continuez à faire tout ce bruit
Maintenant j'en ai plein le ventre
Tu peux être mon (ma) cher(e) et tendre, oui
Une voix derrière moi me rappelle
Déploie tes ailes, tu es un ange
Souviens-toi de délivrer, à la vitesse de la lumière
Un peu d'amour et de joie
Tous tes actes souffrent un « vouloir », un « pourquoi » et un « pour quoi faire»
Un petit peu d'amour et de joie
Dans toute âme gît un homme
Et très bientôt, il trompera et découvrira
Mais même jusqu'à la fin de sa vie, il apportera un petit peu d'amour
Je règne de ma main gauche, je domine avec ma droite
Je suis le seigneur de toutes les ténèbres, je suis reine de la nuit
J'ai le pouvoir – à présent fait la marche de la reine noire
Ma vie est entre tes mains, je me battrai encore et encore
Je serai un mauvais garçon – je serai ton mauvais garçon
Je ferai la marche de la reine noire
Fidèle à son style
Elle est vulgaire, injurieuse et vile
Battez-vous pour la reine noire, elle tatoue toutes ses tartes
Elle fait bouillir et elle fait cuire et ne met jamais les points sur les i
Oubliez vos chants et vos berceuses
Laissez-vous aller jusqu'au territoire des lucioles
Dansez avec le diable en rythme avec le groupe
En enfer, tous ensemble, main dans la main
Mais à présent il est temps de partir – pour toujours
(1) Dans le texte original « Fie-fo » : probablement la contraction de « fight for », qui signifie « battez-vous pour ».
C'est drôle, comme est l'amour
C'est drôle, comme l'amour est partout,
Il te suffit de regarder
C'est drôle, comme l'amour est partout
Où tu es destiné à te trouver
C'est drôle, comme chaque chanson
Se trouve dans chaque clé
C'est drôle, comme l'amour est à l'heure
A la maison pour l'heure du thé
C'est drôle, c'est drôle, c'est drôle
C'est drôle, comme l'amour marque la fin
Des mensonges quand commence la vérité
Demain apporte l'amour en forme d'objets
Ainsi va l'amour, ainsi va l'amour
C'est drôle, comme l'amour peut
Briser ton cœur si soudainement
C'est drôle, comme l'amour s'est effrondré
Avec Adam et Eve
C'est drôle, comme l'amour se dévergonde
Et se sent libre
C'est drôle, comme l'amour est à l'heure
A la maison pour l'heure du thé
C'est drôle, c'est drôle, c'est drôle
Du fin fond de la terre jusqu'au-dessus des cieux
Il vient de si loin et est si drôle, l'amour
De tout temps, n'importe où
Si tu dois faire l'amour, fais-le n'importe où
Ainsi va l'amour, ainsi va l'amour
C'est drôle, comme l'amour est partout,
Il te suffit de regarder
C'est drôle, comme l'amour est partout
Où tu es destiné à te trouver
C'est drôle, comme l'amour, c'est chaque chanson
Et chaque clé
C'est drôle, comme l'amour te fait rentrer vite à la maison
Car tu es en retard pour le thé
C'est drôle, c'est drôle, c'est drôle, comme est l'amour
Demain arrive, demain apporte
Demain apporte l'amour en forme d'objets
De tout temps, n'importe où
Si tu dois faire l'amour, fais-le n'importe où
Ainsi va l'amour, ainsi va l'amour
Les sept mers de Rhye
Craignez-moi, vous mesdames et messieurs les pécheurs
Je descends des cieux pour venir sur terre
Je gouverne vos âmes mêmes, vous, les athés
Emmenez-moi ce qui m'appartient
Les sept mers de Rhye
Ma soeur, je vis et mens pour toi
Monsieur, agissez et je mourai
Tu m'appartiens, je te possède
Je t'appartiens pour l'éternité (pour toujours, pour toujours, ahhhhh !)
Orage, le marathon du maître, je volerai à travers toi
Par l'éclair et le feu du tonnerre je survivrai
(Je survivrai, je survivrai)
Puis je défierai les lois de la nature
Et en ressorterai vivant
(Puis je viendrai te chercher !)
Ouste ! ,vous, vous les sénateurs bien chaussés et véreux
Offrez le bien, oubliez les pleurs des fléaux
Je défie le robuste Titan et ses troubadours
Et, d'un sourire, je te mènerai vers les sept mers de Rhye
J'aimerais être près de la mer
J'aimerais être près de la mer
Où jouent les cuivres et les percussions
J'aimerais être à côté de la mer
J'aimerais être à côté de la mer