Danser pieds nus
Elle est la bénédiction
Elle est accro à toi
Elle est le lien vers la racine
Elle est connectée à lui
Je erre, et je ne sais pas pourquoi
Je suis tombée si continuellement
Est-ce dû au fait qu'il me prend sous son aile ...
Je danse pieds nus,
Sur le point de tournoyer
Une étrange musique me transporte
Et me fait bouger comme si
J'avais pris de l’héroïne/Comme si j'étais une héroïne (1)
Elle est la sublimation
Elle est ton essence
Elle se concentre sur toi,
Qui est choisi par elle
Je erre, et je ne sais pas pourquoi
Je tournoie si continuellement,
Est-ce dû au fait qu'il me prend sous son aile ...
Elle est la re-création/la ré-création (2)
Elle est la re-création/la ré-création (2)
Elle, intoxiquée par toi
Elle a la lente sensation
Qu'il est en lévitation avec elle …
Je erre, et je ne sais pas pourquoi,
Je tournoie si continuellement,
Jusqu'à perdre mon sens de la gravité …
(Oh, Seigneur, je suis tombée pour toi ...)
Le complot de notre vie transpire dans l'obscurité tel un visage
Le mystère de la naissance, de l'enfance-même
Des visites de tombes
Qu'est-ce qui nous appelle ?
Pourquoi devons-nous prier en hurlant ?
Pourquoi ne doit-on pas redéfinir la mort ?
Nous fermons les yeux, nous étendons les bras
Et tourbillonnons sur une vitre
Une asphyxie une fixation sur n'importe quoi
La ligne de vie, la branche d'un arbre
Ses mains à lui et la promesse qu'elle
Soit bénie entre toutes les femmes.
(Oh, Seigneur, je suis tombée pour toi ...)
(1) Les deux traductions sont ici possibles. Il est probable que Patti Smith fasse ici allusion à la prise d'héroïne.
(2) Les deux traductions sont ici possibles.
Alors tu veux être (une star du rock)
Alors tu veux être une star du rock
Eh bien …... écoute ce que je dis
Procure-toi une guitare électrique
Et prend le temps d'apprendre à en jouer
Et quand tu auras la coiffure adéquate
Et les pantalons ajustés
Tu seras sur la bonne voie
Tu finis par te retrouver en ville
Tu trouves un agent qui ne te laissera pas tomber
Tu vends ton âme à la maison de disques
Ils t'y attendent tous
Pour vendre des produits de plastique
Et, dans une semaine ou deux, si tu produits des succès (1)
Les filles te tomberont dessus
Le prix à payer pour ces riches et pour la gloire
C'est un jeu vicieux
Tu deviens un peu malsain
Ce que tu récoltes, c'est l'acclamation du public
N'oublies pas ce que tu es
Tu es une star du rock
Na na na na ….........
Eh toi ! Viens ici, lève-toi !
Ah, voici l'ère où tout le monde créé.
Tu me reconnais ?
On m'appelle le verre brisé.
C'est à cause du son.
Le prix à payer pour ces riches et pour la gloire
C'est un jeu vicieux
Tu deviens un peu malsain
Oh, un peu malsain
Un peu malsain
Car ce que tu récoltes, c'est l'acclamation du public
N'oublies pas ce que tu es
N'oublies pas ce que tu es
N'oublies pas ce que tu es
Tu es une star du rock
(1) Dans le texte : « if you make the charts ». Littéralement = si tu rentres dans les charts, c'est à dire dans les classements des meilleurs disques.
Hymne
Quand je suis soucieuse la nuit il vient me réconforter.
Il me veut dans l'obscurité et
l'enfant vide est libre de prendre sa main
son cœur sacré, le cœur qui brise l'aube. Amen.
Et quand je crois qu'il me remplit ,il me remplit encore.
Une douce revanche
Je suis bouleversée.
Faisons une célébration.
Viens chéri, n'hésite pas.
J'avais besoin de toi, tu t'es retiré, j'étais si délaissée,
Ah, mais maintenant la roue a tourné, c'est à mon tour.
Je pense que je vais prendre ma revanche.
Une douce revanche.
Je croyais que tu étais la mesure parfaite.
Quelque re-retard digital avait obscurci
Et perverti mon jugement à l'égard de tes jeux de vilain.
Ah, les sables et les mains du temps se sont écoulés, écoulés,
Ah, les sables et les mains du temps se sont écoulés, écoulés,
Tu devrais t'y faire.
Ah, cette chose s'est déchaînée, cette chance
J'ignore comment la remplacer avec une revanche.
Oh, une douce revanche.
Je t'ai donné une montre-bracelet, trésor.
Je t'ai donné une montre-bracelet, trésor.
Tu ne me donnais même pas l'heure de la journée.
Tu veux savoir ce qui me fait tiquer (1).
Eh bien …. c'est à moi à présent de dire quelque chose de précieux
Puisque les fantômes de notre amour se sont asséchés, sont morts.
Pas la peine de se leurrer.
Ah, les esprits vont se refermer sur toi ce soir.
Un grand moment, je prenais ma revanche.
Une douce revanche
Revanche, revanche.
Tout l'or et l'argent ne pouvaient donner la mesure de mon amour pour toi, il est si immatériel.
Je n'attends pas après toi. Personne n'a rien, personne n'obtient rien.
Non. Tu ne me laisses pas d'espace dans ton petit bateau
tu n'en as pas besoin, non tu n'en n'as pas besoin non,
pas de petit bateau, tu vis sur mon temps mon amour
Revanche, une douce revanche, douce, douce, revanche …......
(1) Jeu de mots avec le tic-tac de la montre....
(1) Jeu de mots avec le tic-tac de la montre....
Citoyenneté/Le navire de l'amour (1)
Je n'étais rien. Cela n'avait pas d'importance à mes yeux.
Mes manches étaient recouvertes de tags
Il y avait de l'eau à l'extérieur des fenêtres
Et dans la rue des enfants jetaient des rats avec des tags.
Je n'ai pas de passeport.
Je ne porte pas mon vrai nom.
Je n'ai ni chance, ni voiture de sport, ni fortune ni gloire
Et je marche dans ces rues sans fin,
Me feras-tu monter
Monter, monter
A bord de ton navire de citoyen/de ta citoyenneté ? (1)
Ils manifestaient à Chicago, il y avait du mouvement à L.A.
68 brisa la volaille (2), et nous avec.
Il s'est répandu en souterrain, à la frontière de MC (3), et contre les murs
Le mur, le mur, montre tes papiers, jeune homme.
De la citoyenneté, nous en avons le souvenir
Sans patrie, ils ont honte
Jetés à la dérive de la citoyenneté
Plus de planche de salut, en exil, ce naufrage
Une impasse à New-York, dans une étreinte étrangère
Quand tu as faim tu n'es pas trop exigeant sur ce qu'on te fera goûter
Des hommes en uniforme m'ont donné du vinaigre, cuillère de misère
Mais, putain, cela n'a pas d'importance à mes yeux.
J'étais coincée tel un papillon de nuit aux ailes désynchronisées
Coupe la corde, par dessus-bord, juste une réfugiée
Dame Liberté, viens-moi en aide, je suis à la dérive
Dérive, dérive, dérive, dérive, dérive, dérive.
De la citoyenneté, nous avons des souvenirs
Citoyenneté, tu souffres
Citoyenneté, tu as une identité
Un nom, un nom, un nom, un nom
Nom, nom, nom, nom.
Ouais ! Comment tu t'appelles, fils ?
Comment tu t'appelles,
Comment tu t'appelles
Un nom
Oublie ton nom, tu n'es qu'un numéro
Rien, je n'ai rien
Mec, je ne possède rien dans ce ….
Donne-moi tes fatigués, tes pauvres
Et des masses ghétoisées
Donne-moi tes déchirés de guerre
Et tes rives de rien
Soulève-moi ta porte et ton problème
Mythologie
(1) Ici, le mot citizen ship est composé. Ship signifie « bateau » et « citizen » citoyen. Mais il semble qu'il s'agisse d'un jeu de mots avec le terme « Citizenship » qui signifie citoyenneté. Les deux traductions sont donc possibles.
(2) Le mot « volaille » désigne ici les « poulets », la police.
(3) MC pour « Mexico City ? »
Sept façons de partir
J'ai sept façons de partir, sept endroits où aller,
Sept doux déguisements, sept façons de servir Votre Seigneur
Seigneur, je T'exalte, car Tu m'as transcendée.
M'as réveillée et m'as tirée de mon iniquité.
Oh, j'ondulais dans la nuit d'obscène imposture.
Et macérais dans un rêve pour déchirer les coutures,
Pour racheter le rocher du bien
Balayés par les mers de Galilée et les Sept Collines de Rome,
Sept péchés étaient arrachés à ma vue
Seigneur, je tournais ma nuque vers mon foyer.
Ah, j'ai ouvert les bras vers Toi, et nous tournions d'une vie à l'autre.
Jusqu'à ce que tu me lâches et me laisses filer vers la lumière éternelle.
Avec ce grand pas, je prends sept saisies pour le Vrai
Je possède sept façons de partir, sept manières de TE servir.
Tandis que je bouge sur sept niveaux
Tandis que je me déplace par-delà l'ardoise
Tandis que je te fais part
Du nombre de mes mouvements
Tandis que je spécule sur le huitième
Recherchant l'amour sans exception
Une lueur par-dessus l'essaim
Recherchant l'amour sans exception
Un saint de n'importe quelle forme.
Le drapeau brisé
Elle hoche la tête, malgré la lumière basse de la lampe
Saluant les passants dans le métro
Elle reprise en faisant les cent pas, et la terre sanglote, rouge et pâle.
Elle pleure le fil depuis Alger, pleure le fil depuis Alger.
Elle tisse, malgré la pâleur des yeux, ce qui se déchirera se réparera de la même manière.
Le tamis est obligatoire, et le rêve qu'elle tisse ne finira jamais.
Car nous marchons vers Alger. Car nous marchons vers Alger.
Une berceuse, malgré le départ de son bébé. Une berceuse, une chanson brisée.
Oh, le berceau était notre appel. Quand il se balançait, nous continuions.
Et nous marchions vers Alger. Car nous marchons vers Alger.
Nous marchons toujours pour Alger. Marchons, marchons pour Alger.
Ne pas acclamer un ciel stérile. Le tamis verse des larmes rouges.
Le voile du deuil flotte haut sur un champ d'étoiles et les larmes que nous avons répandues.
Dans le ciel un drapeau brisé, des enfants agitent et lèvent les bras.
Nous serons partis mais ils continueront, encore, encore, encore, et encore.
Une vague
Salut. Salut. Je courais après toi depuis longtemps.
Je, je te regardais de … (1)
En fait, Je t'ai regardé pendant un moment.
J'aime bien te regarder quand tu arpentes la plage
De long en large.
Et la façon, et ce à quoi ressemble ton vêtement.
J'aime bien, j'aime bien voir les bords
Le bas est tout mouillé quand tu marches là-bas, près de l'eau.
C'est vraiment sympa de te parler.
Je ne …. je-je-je-je ça va ? Ca va ?
(oh albino)
Je t'ai vu, je t'ai vu depuis la fenêtre de ton balcon
Et tu te tenais là, saluant tout le monde
C'était vraiment super parce qu'il y avait environ
un milliard de personnes, mais quand je te saluais,
Euh.. l'expression de ton visage était .. il était si, l'expression de ton visage était ….
Il me donnait l'impression d'être exactement comme nous sommes
Ce n'est pas uniquement le fait que tu me saluais, mais
Comme si nous, comme si nous nous saluions mutuellement
Vraiment, c'était vraiment formidable
Je me sentais vraiment heureuse
Cela me rendait vraiment heureuse
Et euh … je... je voulais juste te remercier
Et euh … je... je voulais juste te remercier
Parce que tu... vraiment, vraiment, tu me faisais
tu me faisais me sentir bien
Et oh, je... ce n'est rien
Je euh … je... eh bien... je suis juste maladroite.
Je euh … je... eh bien... je suis juste maladroite.
Ouais.
Non, ce n'est qu'un sparadrap
Non, ça va.
Oh non, il m'arrive toujours
Il m'arrive toujours quelque chose
Ouais. Bon... A plus tard.
Au revoir, bye.
Vague, ton art (est) joli.
Vague, ton art (est) grand
Vague, tu es musique
Vague, tu es blanc
(oh, albino)
(oh, albino)
Vague, ton art (est) joli.
Vague, ton art (est) grand
La vague vers la ville
La vague
Au revoir, au revoir, monsieur,
Au revoir papa.
(1) De = dans le sens de « depuis ».