Album Tropico La traduction en français de l'autobiographie de Pat Benatar, sortie en 2010 aux Etats-Unis, vient de sortir, aux éditions Camion Blanc !!!
Pour vous la procurer, il vous suffit de vous transporter vers le lien suivant :
Le champ de diamant
Du haut de la colline
On peut voir toutes les lumières
Du Champ de Diamant,
Trésor enfoui, bien en vue
Là où la perte d'un seul homme
Entraîne le gain d'un autre
Et où personne ne s'en soucie
A quoi bon ?
Devrions-nous ce soir nous rendre au Champ de Diamant ?
Sur la corde raide, dans la toile de lumière
Devrions-nous ce soir nous rendre au Champ de Diamant,
Pour essayer d'y chercher fortune dans leurs yeux ?
Une par une, les lumières s'allument
Et le Champ de Diamant s'obscurcit
Il redevient ciment et pierres
Briques et asphalte, chair et os
Devrions-nous ce soir nous rendre au Champ de Diamant ?
Sur la corde raide, dans la toile de lumière
Devrions-nous ce soir nous rendre au Champ de Diamant,
Pour essayer d'y chercher fortune dans leurs yeux ?
Devrions-nous ce soir nous rendre au Champ de Diamant ?
Sur la corde raide, dans la toile de lumière
Des angles magnétiques se cognent contre la nuit
En brillant sur le Champ de Diamant
Nous appartenons
Nous appartenons, nous appartenons à la lumière...
Très souvent, j'ai essayé de te le dire
Très souvent, j'ai pleuré en silence
Je suis toujours surprise de ta façon
De ronger mes sentiments jusqu'à l'os
Je n'ai pas vraiment envie de te quitter
J'ai investi trop de temps
Pour t'abandonner aussi facilement
Aux doutes qui t'assaillent
Nous appartenons à la lumière
Nous appartenons au tonnerre
Nous appartenons au son des mots
Dont nous relevons
Que nous le voulions ou pas
Pour le pire or pour le meilleur
Nous appartenons, nous appartenons
Nous appartenons au même monde
Peut-être est-ce un signe de faiblesse,
Lorsque je ne sais pas quoi dire
Peut-être ne saurais-je pas
Quoi faire de ma force, de toutes façons
Avons-nous pris l'habitude ?
Est-ce qu'on déforme les faits ?
On ne peut plus avancer
On ne peut plus reculer
Quand tu dis ..
Nous appartenons à la lumière
Nous appartenons au tonnerre
Nous appartenons au son des mots
Dont nous relevons
Que nous le voulions ou pas
Pour le pire or pour le meilleur
Nous appartenons, nous appartenons
Nous appartenons au même monde
Ferme les yeux et essaie de dormir
Ferme les yeux et essaie de rêver
Lave-toi la tête et fais tout ce que tu peux
Pour essayer de nettoyer la palette
Nous ne pouvons pas continuer d'ignorer
Ce qui compte vraiment pour nous
J'entends ta voix en moi
Je vois ton visage partout
Et tu répètes ...
Nous appartenons à la lumière
Nous appartenons au tonnerre
Nous appartenons au son des mots
Dont nous relevons
Que nous le voulions ou pas
Pour le pire or pour le meilleur
Nous appartenons, nous appartenons
Nous faisons partie du même monde
Un désert peint
J'entends ton cœur qui bat,
Mais tu n'es jamais là
Tel un mirage, tu me suis partout
Toute la journée,
Je brûle pour toi, seule dans la nuit
J'ai essayé de vivre seule, mais je n'y arrive pas
Tu sais, cette ville est comme un désert peint
Une chaleur morte, qui s'abat sur la ville
Je suis perdue dans un désert peint
Dans un désert peint, sans toi
Je réfléchis, à présent que tu es parti
Je connais tes raisons, mais elles restent floues
Tout ce dont je suis sûre,
C'est de ce que j'ai à perdre
J'ai essayé d'être une meilleure perdante,
Mais ça ne sert à rien
Tu sais, cette ville est comme un désert peint
Une chaleur morte, qui s'abat sur la ville
Je suis perdue dans un désert peint
Dans un désert peint, sans toi
En marchant au crépuscule, en vain, je regarde partout
Et j'attends que le vent me murmure ton nom
A travers les canyons de béton qui résonnent
De tout un monde de visages étrangers
Aucune direction ne semble mener chez nous
Où est mon oasis ?
Tu sais que cette ville est comme un désert peint
Une chaleur morte, qui s'abat sur la ville
Je suis perdue dans un désert peint
Dans un désert peint, sans toi
Héros éphémères
J'ai vu toutes les débâcles,
Les Héros Ephémères (ooh, ooh)
Une mauvaise direction
Qui aspire à la perfection (ooh, ooh)
L'amour et la douleur
C'est seulement pour l'idiot
Encore une fois
Essaie de taire ce que tu as en toi
Je suis la même, Héro Ephémère
La responsable
Rituels et mouvements,
Des progrès trop précoces
(Cache de nombreuses cicatrices),
Celle des autres et les nôtres.
Trop tard pour découvrir
Que cet amour pur
Se destine à être
Un triste souvenir
L'amour et la douleur
C'est seulement pour l'idiot
Encore une fois
Essaie de taire ce que tu as en toi
Je suis la même, Héro Ephémère
La responsable
Alors tu saisis ta chance
Attentif aux regards
Mais ne te détourne pas
Si les blessures sont guéries
Ne me dis pas que pour les sentiments, c'est la même chose
L'amour et la douleur
C'est seulement pour l'idiot
Encore une fois
Essaie de taire ce que tu as en toi
Je suis la même, Héro Ephémère
La responsable
L'amour dans l'âge de glace
Tout le monde dit que l'on vit dans un monde froid
Que ce monde devient de plus en plus froid
Il reste trop peu de chaleur dans nos cœurs
J'ignore si ce que disent les gens est vrai
Mais j'ai remarqué un changement en toi
Il reste trop peu de chaleur dans tes yeux
Je suis gelée, plus d'amour dans cet âge de glace
Whoa, whoa
Je suis gelée, il n'y a d'amour dans cet âge de glace
Whoa, whoa....
Quand les passions se consument,
Les frictions ne s'embrasent pas (1)
Quand on frissonne dans l'hiver de notre insatisfaction
A présent nous nous tenons dans les ombres d'un soleil qui s'éteint
Les mots sont comme des armes, la guerre froide touche tout le monde
Il reste si peu d'amour dans nos yeux
Je suis gelée, plus d'amour dans cet âge de glace
Whoa, whoa
Je suis gelée, il n'y a d'amour dans cet âge de glace
Whoa, whoa....
Je sens le frisson qui accompagne le chagrin
L'amour dans l'âge de glace
(1) Littéralement = there is friction without fire = il n'y a pas de friction sans feu
La chanson des ooh ooh
Juste au moment où nous pensions l'avoir conquit
Il semble que nous perdons à nouveau le combat
Mais on ne peut rien arrêter
C'est comme un mauvais rêve qui ne finit jamais
Ça dresse des murs entre nous
Qui deviennent de plus en plus, de plus en plus,
De plus en plus, de plus en plus,
De plus en plus difficiles
A enlever
Mais on laisse faire, comme font tous les gens amoureux
Ooh - ooh
Ooh – ooh
Ooh – ooh
Ne feignons pas d'être uniques
Car tout le monde a goûté l'illusion des amours
On essaie de cacher le fait
Que nous nous perdons entre le chaos et la confusion
Et l'amour que nous ressentons
Est de plus en plus, de plus en plus, de plus en plus
De plus en plus, de plus en plus
Profond avec les minutes
Mais nous le laissons filer
Car, cette chose qui fait du bien, et que nous avons en nous,
Nous l'ignorons
Ooh - ooh
Ooh – ooh
Ooh – ooh
« Notre amour devient plus profond »
Le blues du hors-la-loi
Il pleuvait au paradis quand tu y es descendu …
Tu étais mieux que le meilleur
Au-delà du reste, subsistait une entaille
Il pleuvait au paradis quand tu y es descendu
Ta mère pleurait, te disais qu'elle t'avait prévenue
Mais tu as touché le diable et ne pouvait plus t'en défaire
(Ouais)
Nul ne maîtrise le hors-la-loi
Tu a écris l'histoire avec les images en tête
Un visage d'ange avec un côté criminel
Glorifié dans le genre rebelle
Le hors-la-loi
Je me demande si tu savais
Que tes mauvais actes seraient détournés en bonnes actions
Que tu serais dépeint tel un Robin des Bois
Il est midi
Partout où tu vas
Et la culpabilité que tu ressens,
C'est l'âme fatiguée
(Ouais)
Du hors-la-loi
Les cœurs n'ont pas été faits pour être régulés
Et les règles n'ont pas été faites pour être transgressées
A la fin de ta vie, c'est le froid et la solitude,
Et personne ne dort jusqu'à ce qu'ils éteignent les lumières
Pour le hors-la-loi
Où vas-tu aller, où vas-tu te cacher ?
Pour le Hors-la-loi, tout n'est que froid et solitude
Où vas-tu aller, où vas-tu te cacher ?
Pour le Hors-la-loi, tout n'est que froid et solitude
Comme le Hors-la-loi
Suburban King
Le réveil sonne mais tu ne bouges pas
Mais l'épouse se lève et enfile son uniforme
Tu l'entends dans la salle de bains
Car elle a cette toux persistante
Tu mets ta tête sous l'oreiller
Pour oublier
Que tu as été licencié
Suburban King
Suburban King (1)
Tu l'avais gravé sur ton camion
Car ça sonnait bien
Suburban King
Le représentant du syndicat disait qu'on te rappellerait
Mais la société a déménagé à Taïwan
Tu comptais sur tes allocations
Mais, manque de chance,
D'après le syndicat, tu n'es qualifié
Que pour toucher vingt-cinq dollars
Suburban King
Suburban King (1)
Tu l'avais gravé sur ton camion
Car ça sonnait bien
Suburban King
Ton rêve américain ne voulait rien dire
Suburban King
(1) Il est probable que « Suburban King » désigne ici le nom de la société dans laquelle le personnage de la chanson travaillait. Littéralement = le roi de la banlieue
Un monde aussi fou
Bébé, j'ai oublié quelque chose,
C'est pour ça que je suis revenue
J'en ai vraiment besoin, je sais que tu croyais que j'étais partie
Non, ce ne sont pas mes gants chéri, il ne fait pas si froid aujourd'hui
Ce n'est pas un objet, c'est quelque chose que je dois dire
J'ai oublié de te dire que je t'aime
Et autre chose que j'ai oublié : c'est de te dire combien j'ai besoin de toi
Dans ce monde aussi, aussi fou
Il est facile de se sentir tout seul
Tu me donnes la force qu'il me faut pour exister
Garde-moi et ne me laisse pas partir
Dans ce monde aussi, aussi fou
Parfois, je ne sais pas, mais, dernièrement,
Qu'est ce qui va guérir la peine ?
A chaque coin de rue, parfois, tout est si glauque
Toi, bébé, tu as ce petit quelque chose
C'est pour ça que je suis revenue
J'en ai vraiment besoin, et, maintenant, nous pouvons être seuls
Je devais juste te dire que je t'aime
Et, autre chose aussi que j'ai oublié,
C'est de te dire combien j'ai besoin de toi
Dans ce monde aussi, aussi fou
Il est facile de se sentir tout seul
Tu me donnes la force qu'il me faut pour exister
Garde-moi et ne me laisse pas partir
Dans ce monde aussi, aussi fou
Il est facile de craindre l'inconnu
Je sais toujours quand le destin nous joue des tours
Tu seras là pour calmer la tempête
Tu me donnes la force qu'il me faut pour exister
Garde-moi et ne me laisse pas partir
Dans ce monde aussi, aussi fou
Il est facile de se sentir tout seul
Je sais toujours quand le destin nous joue des tours
Tu seras là pour calmer la tempête
Dans ce monde aussi, aussi fou
Tu me donnes la force qu'il me faut pour exister
Garde-moi et ne me laisse pas partir
Dans ce monde aussi, aussi fou
Quand toutes mes défenses sont abaissées
Je sais toujours quand le destin nous joue des tours
Tu seras là pour calmer la tempête …
Tu renonces
Quand ils t'ont trouvé(e),
Tu étais déterminé(e), et affamé(e),
Tu jouais ta vie
Tu vivais dans l'espoir d'être entendu(e)
Ce qu'ils te promettaient,
Ce qu'ils t'offraient,
Était plus que ce que tu espérais
Tu sais qu'il aurait été absurde de partir
Et parler d'absurdité, c'était de la folie
Tout était excessif
C'était beaucoup trop, trop, et trop peu de temps
C'était aussi des gens en chemises et cravates,
Qui pensaient à toi quand ils faisaient l'amour à leurs femmes
Quelque part, ce n'était pas ce que tu avais en tête
Dis-leur que tu renonces (1)
Ils pourraient très bien se faire à cette idée
Que tu renonces, que cette association est terminée
Tu ne peux t'en vouloir qu'à toi
Alors n'accuse personne d'autre
Laisse-tomber, recommence tout, aujourd’hui
Toutes ces fêtes, ces séances photos, ces cérémonies télévisées,
Et ces couvertures de magazines,
Tout cet or, ce platine, et tous ces gens qui sourient
Tu craquais complètement
Et tous ces connards, trop nombreux pour les citer
Quand tout le monde partageait le même rêve...
Mais quand le moment est venu de partager le cauchemar
C'est plus commode pour eux de disparaître
Dis-leur que tu renonces
Ils pourraient très bien se faire à cette idée
Que tu renonces, que cette association est terminée
Tu ne peux t'en vouloir qu'à toi
Alors n'accuse personne d'autre
Laisse-tomber, recommence tout, aujourd’hui
Oh, ils te diront qu'ils t'ont donné exactement ce que tu voulais
Et, pour être honnête, c'est en partie vrai
C'est pourquoi il faut bien réfléchir à ce que tu souhaites
Prend ton temps et réfléchis bien
Car, parfois, ces souhaits ne se réalisent jamais
Dis-leur que tu renonces
Ils pourraient très bien se faire à cette idée
Que tu renonces, que cette association est terminée
Tu ne peux t'en vouloir qu'à toi
Alors n'accuse personne d'autre
Laisse-tomber, recommence tout, aujourd’hui
(1) Tell'em you're taking it back. Littéralement = dis-leur que tu le(la) reprends. Reprends quoi ? Sa vie ? Son association avec ces « gens-là » ? Si la traduction « dis-leur que tu renonces » peut ne pas être tout à fait exacte, elle semble refléter l'état d'esprit de la chanson dans son ensemble