THE BALLAD OF LUCY JORDAN
La ballade de Lucy Jordan
Le soleil du matin se reflétait doucement dans les yeux de Lucy Jordan
Dans une chambre blanche de banlieue d'une ville de banlieue peuplée de blancs
Elle se tenait là, sous les couvertures, en rêvant d'un millier d'amants
Jusqu'à ce que le monde devienne orange et que la chambre ne tournoie.
A trente-sept ans, elle réalisa qu'elle n'avait jamais été
A Paris dans une voiture de sport, les cheveux flottant à la tiédeur du vent,
Alors elle laissa le téléphone sonner et elle s'assit en chantant à voix basse
Les petites comptines qu'elle avait appris par cœur dans le fauteuil de son père.
Son mari est au travail et les enfants sont à l'école,
Et pour elle, il y a mille façons d'occuper ses journées.
Elle pourrait faire le ménage pendant des heures, arranger les fleurs
Ou encore courir nue dans la rue sombre en hurlant.
A trente-sept ans, elle réalisa qu'elle n'avait jamais été
A Paris dans une voiture de sport, les cheveux flottant à la tiédeur du vent,
Alors elle laissa le téléphone sonner et elle s'assit en chantant à voix basse
Les petites comptines qu'elle avait appris par cœur dans le fauteuil de son père.
Le soleil du soir se reflétait doucement dans les yeux de Lucy Jordan
Sur le toit où elle était monté, où tous les rires devenaient trop forts.
Elle s'inclina, et fit la révérence à l'homme qui lui tendit la main,
Et l'amena vers la longue voiture blanche qui attendait près de la foule.
A trente-sept ans, elle savait que pour toujours elle s'était trouvée
Tandis qu'elle arpentait les rues de Paris, les cheveux flottant à la tiédeur du vent....
Où est l'urgence ?
Où est le problème, où est l'urgence,
M'entends-tu, me crains-tu ?
Tu as le message, l'histoire tu la connais,
Tu veux le pouvoir, la gloire, tu en as besoin.
L'horloge se brise, le temps passe,
Du saké chaud à la volée,
Elle éclate de rire,
Il rit, il te met dans sa poche.
C'est quoi ce remue-ménage, où est la tranquilité ?
Est-ce que tu me vois, as-tu pu me rencontrer ?
J'ai entendu la rumeur, tu as mon numéro,
Mais à présent je te vois courir pour te mettre à l'abri.
Tu pensais alors avoir réussi,
Ce n'est pas facile d'avoir peur,
De sentir la pression, de mordre à l'hameçon
Voilà que ça recommence.
L'horloge se brise, le temps passe,
Du saké chaud à la volée,
Elle éclate de rire,
Il rit, il te met dans sa poche.
Héro de la classe ouvrière
Dès la naissance, on te laisse si misérable,
En ne t'accordant pas le temps qu'il faudrait
Jusqu'à que ce que la douleur soit si grande
Que tu ne ressentes plus rien du tout.
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose,
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose.
Chez toi, on te traite mal,
Et à l'école, on te frappe,
Ils te détestent si tu es intelligent et l'idiot, ils le méprisent
Jusqu'à ce que tu deviennes un putain de barjo
Qui ne peut plus suivre leurs règles.
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose,
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose.
Après t'avoir torturé et terrorisé pendant une vingtaine d'années
Ils attendent de toi que tu choisisses un métier
Mais tu es incapable de réagir car tu es si terrorisé
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose,
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose.
Tu te dopes à la religion, au sexe et à la télé
Et tu te crois si intelligent, libéré des classes sociales et libre,
Mais je vois que tu restes un putain de paysan
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose,
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose.
Et pourtant on te dit qu'il y a de la place en haut de l'échelle,
Mais tu dois d'abord apprendre à sourire quand tu portes un coup mortel
Si tu veux vivre comme les types en haut en l'échelle.
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose,
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose.
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose,
Etre un héro de la classe ouvrière, c'est quelque chose.
Pourquoi fais-tu ça ?
Quand j'ai dérobé une brindille de notre petit nid
Et que je l'ai donnée à un oiseau qui n'avait rien à manger,
J'ai eu le vice dans les couilles et dans la tête
Et j'ai tourné en rond pendant une putain de semaine.
Pourquoi as-tu fait ça, me demandait-elle
Pourquoi as-tu laissé cette racaille
Te tenir par les couilles
Et se défoncer avec MON hash ?
Pourquoi as-tu fait ça, me demandait-elle
Pourquoi l'as-tu laissée te sucer la queue ?
Oh, fais-moi une faveur,
Ne me dit pas que c'est de ma faute.
Pourquoi as-tu fait ça,
Tous tes outils, ils sont à MOI
Et toi, tu m'attaches au mât
Du Navire des Idiotes.
Pourquoi as-tu fait ça, me demandait-elle
Quand tu sais bien que ça me fait du mal ?
Parce qu'elle avait des toiles d'araignée dans la chatte
Et moi je crois qu'il faut donner aux pauvres.
Pourquoi as-tu fait ça, me demandait-elle
Pourquoi tu me craches à la chatte,
On se déteste maintenant,
Ou est-ce une mauvaise passe ?
Pourquoi as-tu fait ça, me demandait-elle
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?
Mon égo, tu lui as vraiment prendre mauvaise tournure.
Pourquoi as-tu fait ça, me demandait-elle
Il n'y a pas de quoi rire,
Nos baisers, tu les as juste déchirés en deux.
Pourquoi as-tu fait ça, s'est-elle mis à hurler,
Après tout ce qu'on s'est dit
Chaque fois que je vois ta bite
C'est sa chatte que je vois dans mon lit.
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle
Tu trahis ma petite huitre
Pour une offre aussi basse ?
Toute la pièce tourbillonnait
Mais ses lèvres étaient toujours retroussées.
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle
Pourquoi fais-tu ça, mais qu'est-ce que tu as fait ?
Oh Mère Grosse Graine
Je t'aime pour toujours
Avec ta chatte en barbelés
Et ta météo changeante.
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle,
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle,
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle
Pourquoi fais-tu ça, qu'est-ce que tu as fait ?
PourqUoi fais-tu ça, me demandait-elle,
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle,
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle
Pourquoi fais-tu ça, qu'est-ce que tu as fait ?
Pourquoi fais-tu ça, me demandait-elle,
Pourquoi fais-tu ça, qu'as-tu fait ?